L’intervention thérapeutique chez l’athlète diagnostiquée avec la triade est souvent difficile et nécessite une approche multidisciplinaire impliquant généralement le médecin, l’entraîneur sportif, le physiothérapeute, l’entraîneur, le nutritionniste et le psychologue du sport. L’amélioration du déficit énergétique en augmentant l’apport calorique aidera à établir des périodes régulières et donc à augmenter les œstrogènes pour améliorer la santé des os., Un objectif raisonnable devrait être de plus petites quantités de nourriture tout au long de la journée pour éviter la sensation de « trop manger” ou « d’être trop plein. »Les athlètes féminines ne sont pas uniques par rapport aux hommes dans le besoin de maintenir un bon état nutritionnel, mais elles sont uniques en ce qui concerne de nombreuses conditions médicales liées à de mauvais états nutritionnels ou énergétiques. Les athlètes sont souvent résistants à l’augmentation des calories pour des raisons de santé, mais comprennent souvent la nécessité d’améliorer l’énergie pour améliorer les performances. (L’analogie d’une voiture étant incapable d’aller loin sans carburant adéquat est souvent utilisée.,) Avec une augmentation des calories, les athlètes doivent également regarder la qualité des aliments ingérés. Un équilibre de protéines, de graisses et de glucides est nécessaire, et un calcium adéquat est nécessaire, 1200 à 1500 mg par jour (tableaux 8-11 et 8-12), ainsi que 400 à 800 UI de vitamine D.
la controverse entoure l’utilisation de contraceptifs oraux dans le traitement des athlètes atteints de la triade. Une étude a rapporté une augmentation de la colonne lombaire et de la densité minérale osseuse totale après leur utilisation, 60 tandis que d’autres études n’ont pas montré d’augmentation de la masse osseuse.,63 Indépendamment de la controverse, de nombreux médecins utilisent des contraceptifs oraux dans le cadre de leurs programmes de traitement pour ce trouble. Deux traitements disponibles pour traiter la densité minérale osseuse diminuée chez les femmes ménopausées, les bisphosphonates et les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes, sont contre-indiqués pour les athlètes féminines préménopausées. La triade des athlètes féminines reste un problème diagnostique et thérapeutique difficile pour les athlètes féminines.