L’infertilité est en augmentation dans le monde d’aujourd’hui. Un nombre de spermatozoïdes inférieur à la normale est fréquemment rencontré chez les couples infertiles. Le citrate de clomiphène, 1–1,2-diphénylchloroéthylène, est un agent non stéroïdien actif par voie orale et éloigné du diéthylstilbestrol. On pense qu’il stimule la libération de gonadotrophine hypophysaire en excluant l’estradiol des sites récepteurs hypothalamiques., Cette interaction neutralise le contrôle normal de rétroaction négative de l’œstrogène et entraîne une sécrétion accrue de LH-RH, de FSH-RH et de gonadotrophines. La testostérone est produite par les cellules de Leydig en réponse à la sécrétion de LH. On pense que la concentration de testostérone dans l’environnement tubulaire maintient la fonction gamétogène du testicule. Le citrate de clomiphène à la dose de 25 mg par jour pendant 25 jours avec cinq jours de repos a été administré à 25 hommes oligozoospermiques extrêmes (Groupe I) et à 40 hommes oligozoospermiques modérés (groupe II), le cycle étant poursuivi pendant trois mois)., Une nouvelle analyse du sperme a été effectuée au bout de trois mois et tous les paramètres séminaux de routine ont été réévalués. Les données ainsi obtenues ont été analysées à l’aide du test  » t  » apparié de Student. Le nombre moyen de spermatozoïdes dans le Groupe I a augmenté de 3.84 +/- 0.32 à 8.2 +/- 1.58 (P < 0.05) et dans le Groupe II de 13.05 +/- 0.48 à 24.55 +/- 1.73 (P < 0.001). Le nombre moyen de spermatozoïdes mobiles dans le Groupe I a augmenté de 1.74 +/- 0.25 à 3.92 +/- 0.83 (P < 0.05) et dans le Groupe II de 8.27 +/- 0.40 à 10.05 +/- 0.56 (P < 0.,01). Ainsi, le citrate de clomiphène exerce son effet sur la spermatogenèse en augmentant les niveaux sériques endogènes de FSH, de LH et de testostérone pour initier et maintenir la gamétogenèse (10). Les chercheurs ont estimé que cette augmentation des gonadotrophines endogènes se manifeste par l’amélioration du nombre de spermatozoïdes, de la motilité des spermatozoïdes et, dans une certaine mesure, de la morphologie des spermatozoïdes, lorsqu’il n’y a pas de pathologie terminale.