représentés par des galeries d’art appartenant à des Noirs

par Shantay Robinson

« nous avons interrogé 10 galeries à travers le pays pour vous fournir une liste les artistes ont été reconnus par L’Art occidental dès le 19ème siècle avec l’art des paysages et des portraits qui était non confessionnel. Mais ils ont dû surmonter de grands obstacles pour le faire. Robert S., Duncanson a été le premier peintre Afro-Américain internationalement connu qui a trouvé des Alliés dans les abolitionnistes. Et Edward Mitchell Bannister qui a remporté une médaille de bronze à L’exposition du centenaire de Philadelphie pour sa peinture sous les chênes a presque perdu son prix lorsque les juges ont découvert qu’il était noir.

alors que la culture contemporaine permet aux artistes masculins noirs d’entrer dans des espaces traditionnellement blancs avec un contenu qui parle à la communauté noire, il n’y a toujours pas d’équité complète entre ces espaces qui accueillent l’art noir et l’art blanc., Lorsque la représentation par des artistes noirs est laissée aux médias de la culture dominante, les artistes noirs qui travaillent avec des galeries noires et sont accessibles aux collectionneurs d’art noirs, sont souvent négligés.

Aujourd’hui, un certain nombre d’artistes masculins noirs réalisent des œuvres qui luttent contre les vices de la culture contemporaine dans le but de mettre en évidence les maux du monde. Mais ils font aussi de belles œuvres d’art qui expriment l’humanité dans des formes figuratives posées sur des toiles et dans des sculptures., Les artistes inclus dans cette pièce comprennent les principaux artistes masculins noirs émergents d’aujourd’hui représentés par des galeries appartenant à des noirs. Les galeries appartenant à des Noirs ont promu le travail des artistes noirs pendant des générations et en particulier à l’époque où les artistes noirs étaient ignorés par l’establishment blanc.

Le Long retour à la Maison par un Maçon Archie

Archie Mason est un artiste autodidacte. Mais de sa maîtrise de la technique, on pourrait penser qu’il a étudié avec certains des plus grands., Dans notre culture postmoderne, il est rare de trouver des artistes travaillant avec le réalisme quand tant d’artistes utilisent leur art pour faire des déclarations socio-politiques avec leur travail. Archie nous ramène à une époque plus simple où l’art était la façon dont nous capturions des moments simples, par opposition à notre culture du téléphone intelligent où nous capturons chaque instant. Ses œuvres capturent la beauté des paysages que les téléphones intelligents ne peuvent pas exprimer.

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Jamaal Barber crée des imprimés qui vantent la fierté noire. Alors que la plupart de ses gravures utilisent de l’encre noire, Barber incorpore des touches de couleur dans la technique qui offrent au spectateur une certaine variété. Utilisant la figuration et le texte, les œuvres de ses « Black Love Series” et « Current Series” rappellent aux spectateurs noirs leur résilience. Barber crée un nouveau type de propagande – celle qui compense la propagande traditionnellement négative sur l’identité noire diffusée à travers les États-Unis depuis des générations.,

Greg Breda utilise habilement les ombres et la lumière pour représenter la peau noire dans son dernier ouvrage. La technique presque cubiste donne de la texture aux traits du visage et permet au spectateur d’expérimenter une qualité presque réaliste des sujets qu’il peint de femmes et d’hommes à loisir. L’utilisation du feuillage par Breda ajoute à la beauté des portraits et les cheveux texturés des sujets ajoutent de la dimensionnalité., Les sujets ne regardent pas directement le spectateur mais sur le côté comme s’ils contemplaient quelque chose de plus que le loisir auquel ils participent, racontant que même en temps de repos, ces sujets réfléchissent profondément sur les événements qui se produisent ailleurs.

Wesley Clark crée des assemblages de bois, de peinture et d’autres matériaux pour façonner des récits sur l’expérience masculine noire en Amérique. Les yeux de taureau utilisés tout au long de L’œuvre de Clark suggèrent une association avec les yeux de taureau invisibles sur le dos de l’homme noir., Des œuvres d’art comme Open Seasonclearly dépeignent la dichotomie entre les hommes civils noirs et les policiers. My Big black Americais est un assemblage magistral de bois récupéré sous la forme des États-Unis faisant peut-être un commentaire sur la composition de l’Amérique noire en tant que ceux qui ont été récupérés de l’horrible institution de l’esclavage. La sophistication avec laquelle Clark manipule ses matériaux se traduit par des pièces élégantes mais rustiques qui intègrent une signification encyclopédique dans chaque œuvre., Bien que sa palette de couleurs soit limitée, utilisant principalement de la peinture noire, la majorité de ses œuvres contiennent un sens saillant et une bonne intention.

Les dernières peintures de Calvin Coleman sont des portraits qui sont des Gros plans sur les visages de sujets noirs. Ils nous donnent un regard intime sur l’humanité des noirs. Les toiles texturées parlent des émotions véhiculées dans le visage de son sujet. Et ils permettent au spectateur de voir non seulement un corps, mais l’âme., L’énergie de ses coups de pinceau nous offre le mouvement du sujet comme s’ils étaient capturés par l’objectif d’une caméra en plein mouvement. La sincérité des sujets qu’il pose sur sa toile nous incite à croire en l’humanité des gens et à témoigner de ces moments intimes qui ne pourraient pas être capturés dans les moments publics. La palette de couleurs vives qu’il utilise parle de l’esprit de résilience et de courage Afro-Américain, nous fournissant de l’espoir même dans les moments les plus difficiles.,

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Alfred Conteh produit des peintures, des gens de tous les jours. Il les trouve et les Photographie dans la rue et traduit leurs images sur la toile, recréant des reproductions incroyablement réalistes de la façon dont les sujets se tiennent, leurs traits du visage et leurs vêtements de rue., Il place l’homme et la femme de tous les jours dans des espaces où ils ne se verront peut-être jamais. Mais ceux d’entre nous qui regardent les peintures sont obligés de les voir. Conteh ajoute de la dimension aux peintures en ajoutant une couche de ce qui ressemble au camouflage aux sujets sacrifiant la couleur réelle de la peau et des vêtements des sujets, mais en accordant une attention particulière à leur expression faciale et à la texture de leurs cheveux. En plus des portraits Conteh place son sujet dans des scènes de leur environnement quotidien dans une tentative d’ajouter une dimension à leurs récits.,

Epaul Julien réutilise des peintures de maîtres européens en photographiant des sujets qui bouleversent les croyances de longue date sur la culture occidentale. Dans Ode à la fille de Vermeer avec une boucle d’oreille en perles, il insère une image d’une femme asiatique à la place de la gardienne européenne originale du célèbre tableau. Dans Olympia Met Kat, heinserts une femme noire dans la position nue inclinée avec un serviteur blanc à ses côtés alors que dans l  » original, le sujet principal est une femme blanche avec son serviteur noir., Sa « série Pop Life » présente des icônes américaines populaires, notamment Elvis Presley, Jimmy Hendrix, Angela Davis et Madonna, juxtaposées à des images qui font allusion à une compréhension plus complexe de ces personnalités. Son utilisation de Techniques mixtes, d’acrylique et de résine crée un aspect vieilli, ressemblant à des affiches exposées aux éléments qui peuvent donner un sens à l’œuvre d’art avec des implications sur la façon dont ces icônes ont résisté au temps.

Ervin A. Johnson crée des Techniques mixtes basées sur la photo pour humaniser le corps noir., Dans la série #In Honorseries de Johnson, il crée des portraits en photographiant son sujet En Gros plans extrêmes, puis déforme l’image en divisant les portraits en carrés, créant un collage. L’effet de la technique utilisée, permet aux artistes de jouer avec la couleur et l’ombrage, ce qui change en effet l’intensité du portrait en mettant en évidence des parties du visage des sujets ou en couvrant des parties telles que les yeux ou la bouche. Superposé sur la photographie, Johnson utilise de la peinture pour modifier les photographies afin d’intensifier les traits du sujet.,

Walter Lobyn est un DJ, il reconnaît donc la qualité sacrée des disques vinyles et le rituel de l’écoute d’un album. Avec la rareté des disques vinyles aujourd’hui, Lobyn les commémore dans son art. Utilisant des disques vinyles pour commémorer des personnalités afro-américaines notables, y compris Malcom X, Jimi Hendrix, Fela et Prince, le vinyle est parfaitement incorporé dans des portraits avec les essences de ces icônes intégrées., Le mélange du vinyle est magistralement rendu comme une peau noire ou des cheveux dans certaines des pièces et dans d’autres, le vinyle occupe le devant de la scène en tant que sujet de son œuvre.

Kevin Okeith utilise un style impressionniste pour peindre des images de la figure humaine et des paysages. Okeith emploie des techniques qui rappellent les maîtres modernes. Son utilisation du couteau à palette lui permet de colorer la chair de ses sujets en utilisant des gestes minutieux sur la toile pour créer une riche pigmentation. L’objectif d’Okeith est de promouvoir la beauté africaine en célébrant la force, la fierté et la dignité., Et les paysages monochromes simplement complexes qu’il a peints en rose, violet et noir déguisent le sujet autant qu’il le met en valeur. Lors de l’utilisation d’une couleur, la vue paysage Qu’Okeith veut que le spectateur voit est aussi claire qu’elle est cachée.

Shantay Robinson a participé au programme de mentorat des écrivains D’art de Burnaway, au New New South Editorial Fellowship de L’Université Duke et au programme de mentorat des critiques d’Art de la Cue Art Foundation. Elle a écrit pour Burnaway, ArtsATL, ARTS.Noir, AFROPUNK, nombre, Inc. et Washington City Paper., Tout en recevant une maîtrise en écriture du Savannah College of Art and Design, elle a servi comme docent au High Museum of Art. Elle travaille actuellement sur un doctorat en écriture et rhétorique à L’Université George Mason.

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